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Madagascar
25 septembre 2008

Le marché COM à Tana...

Journée au marché de Tana…

Aujourd’hui c’est un grand jour. Je pars toute la journée et c’est David et Françoise qui vont s’occuper de récupérer les enfants à l’école.

L’objectif de la journée est le marché « coum ». Inimaginable… des étals partout, ou se mêlent toutes sortes d’objets. Arrosoirs fabriqués avec des boîtes de conserves, des milliers de tissus, des milliers de sacs et paniers en raphia, des centaines de nappes, robes brodées, des chaussures, des bureaux…. Comment ne pas se perdre, dans ce dédale, ou plutôt quel plaisir de s'y perdre. Il y a une foule dense, bruyante où se mêlent des odeurs tantôt âpres tantôt sucrés. Les bébés dorment au milieu des tissus étalés, sous les tables,  au sein de leurs mères. (il y a des bébés partout). Très vite vous êtes entourés d’enfants qui se pressent à vos côtés pour porter vos sacs, pour vous orienter. On les appelle les « rabatteurs », ils se prennent une commission sur ce que vous achetez. Vous êtes également poursuivis par des vendeurs de vanilles qui insistent et insistent pour vous vendre quelques gousses de mauvaises qualités ou toutes sortes d’épices.

La négociation des prix… un grand moment… il y a trois sortes de prix. Pour les malgaches, pour les touristes et les étrangers résidents. Ils vous donnent les prix en Franc malgache (ancienne monnaie, trois fois plus cher…), il faut parvenir à connaître le prix en aria (monnaie actuelle), et négocier…

Après le marché coum, nous sommes allées au marché aux tissus. Je n’ai aucun intérêt personnel pour les rideaux… en plus il était midi, j’avais faim, soif et les bonnes odeurs de la cuisine malgache ne faisaient que renforcer mon appétit et mon désintérêt pour les tissus ! Les femmes font la couture directement sur leurs étals, avec les vielles machines de nos grands-mères. Si je n’ai pas apprécié les tissus à leurs justes valeurs, j’ai trouvé les machines magnifiques !

A midi, nous sommes allées manger au palissandre. Un bon restaurant, sur les hauteurs de Tana. Mais surtout il y a un SPA… avec toutes sortes de massages…une très bonne vendeuse qui m’a fait rêver, jusqu'à l’énonciation des tarifs… ! J’ai bien regardé, il n’était pas en franc malgache, mais bien en Aria… fin du rêve…

Puis nous sommes allées au Colbert pour visiter également leur SPA, c’est un autre style avec des vendeuses moins commerçantes, le confort est moindre et des prix chers mais plus abordables. Je ferai certainement l’un des deux au moins une fois pour essayer.

A côté de la maison, je me suis déjà offerte une petite séance de massage, à 8000 arias (10000 arias = 4 euros). Très abordable, mais il n'y a pas le petit bouda… les petites bougies… la petite fontaine…la piscine… le sauna… la salle de sport avec un beau coach… ! En revanche, à ce prix je pourrais y aller trois fois par les semaines !

Sorties du petit paradis du SPA, nous sommes de retour dans la foule… Dans les rues les gens se pressent autour de vous… mendient…. C’est très très dur…. Des fillettes de 5ans avec des bébés dans dos tendent la main, vous suivent, vous poursuivent. La consigne est de ne surtout rien donner, ou attendre d’être en voiture, porte fermée. Effectivement dès que vous donner un sac de riz, dix autres enfants plus miséreux les uns que les autres apparaissent. C’est une vie dure, très dure et je ne sais pas si je pourrais m’y habituer. Cette mendicité n’existe qu’à Tana, et n’est absolument pas représentative du peuple malgache est fièr.

Il est 17H et le soleil se couche, nous sommes dans les embouteillages, je ne serai jamais à l’heure pour l’arrivé de l’informaticien à 18H… Pour le première fois nous allons prendre la piste de nuit… C’est Rose qui conduit, elle n’a pas l’habitude de conduire de nuit et n’a jamais fait de piste... alors faire une piste de nuit au travers des rizières… C’est pas très grave, elle connaît les marchés de Tana par cœur, Catherine et moi nous commençons à connaître les pistes autour de chez nous… nous ne nous perdons pas ce soir.

Nous arrivons à la maison à 19h (2H pour faire 15 km !), les enfants sont affamés, fatigués et moi aussi. Heureusement l’informaticien à réparé internet « super, je vais pouvoir appeler ma mère… » Françoise nous a préparé un poulet au lait de coco. Les enfants se sont régalés et se sont vite couchés.

PS : Je n’ai pas pu faire de photos, à Tana il a beaucoup de pique Pocket, en ville nous prenons le minimum sur nous. Dommage, il faudra venir me voir… de toute manière ici il y a des choses qui se regardent mais beaucoup d’endroits et d’ambiance se vivent… Il faut donc venir… (Message perso pour Carine… au lieu d’aller à New york un peu surfait… tu aurais pu venir me voir avant d’être en courte finale… !):)

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Commentaires
C
je pense que je serai comme toi j'aurai beaucoup de mal à m'habituder à voir des enfant mendier... et négocier les prix non plus...
Madagascar
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